Histoire
L’art délicat de la clôture d’un espace est tout en ambiguïté.
Prison, barrière, cage, … elle est le symbole de la privation de liberté.
Grille, garde-corps, porte … elle protège.
C’est l’application la plus évidente du fer forgé, sans doute parce que la résistance de celui-ci permet la fermeture,
tout en laissant passer l’air et la lumière. Quand le fer est porté au rouge par le feu, il devient malléable le temps de le battre
en une ligne élancée et gracieuse, très proche paradoxalement du jaillissement calligraphique du pinceau.
Un travail devenu rarissime.
Or nous avons acquis une belle expérience dans ce domaine en l’appliquant au mobilier et à la quincaillerie.
Les grilles apparaissent comme une suite tellement logique !
Car il n’y a pas une maison, un immeuble qui n’exhibe ses garde-corps comme l’occasion parfaite d’exprimer
le style de son époque, sa fantaisie, … ou plus récemment son manque d’imagination.
Alors, s’il nous faut bien des cages pour nous protéger, il n’est pas nécessaire qu’elles soient dorées,
ce serait un effet trop attendu. Mais, qu’elles soient agréables à regarder, qu’elles évoquent parfois le monde végétal, là dehors,
c’est bien.