La beauté et la qualité d’un tapis tissé à la main peuvent être maintenues très longtemps avec des soins et un nettoyage appropriés. Une aspiration régulière évite que la poussière ne s’incruste dans les fondations du tapis. Tourner le tapis de 180° tous les ans permet de mieux répartir l’usure du trafic et la décoloration par la lumière.
A la longue, il devient nécessaire de faire nettoyer un tapis par des professionnels. La fréquence dépend évidemment de l’usage. Il faut s’adresser à un service professionnel spécialisé dans le nettoyage des tapis d’Orient et surtout pas à une personne qui ne connaît pas la manière de traiter les tapis tissés à la main. Il faut bien lui indiquer qu’il s’agit de laine et de soie.
Dans la mesure du possible, nettoyer une tache le plus rapidement possible. Eviter de l’étaler ou de l’enfoncer dans les fibres en frictionnant. Pour la petite histoire : Le père de Marguerite nettoie les taches sur ses tapis (laine et soie) avec du Perrier et ça marche très bien.
Pour les taches plus résistantes (café sur tons clairs, huile, fruits rouges…), après avoir épongé avec un papier absorbant sans écraser la tache dans les fibres, il ajoute une goutte de shampoing doux pour les cheveux et rince bien toujours au Perrier, très bon résultat sur tache fraîche.
Dans tous les cas ne jamais utiliser de produit nettoyant chimique.
Un sous-tapis de bonne qualité en feutre ou caoutchouc peut être utile si le tapis risque de glisser lors des piétinements (sur un parquet, par exemple): en plus d’être plus sûre pour les passants, la stabilité du tapis évite que les fibres ne se cassent trop rapidement.
Et voici une amusante confirmation extraite de « La Maison Française » (Avril 2009) :