Mes constatations désenchantées à propos de la disparition des derniers artisans, ajoutées à la conscience de devoir éviter
dorénavant de courir le monde à la recherche de perles rares, m’ont amenée à ouvrir un musée virtuel,
… avec tout ce que nous avons perdu en chemin depuis 30 ans.
Je ne doute pas que d’autres familles de carreaux vont le rejoindre peu à peu.
Et même si nous en vendons encore certains jusqu’à épuisement des stocks et que nous tentons d’en proposer
d’autres pour les remplacer,
ils seront toujours les enfants de notre histoire et ce n’est pas en la niant que nous pourrons oublier nos errements
ni en regretter la divine saveur.
Voici donc l’histoire de ce que nous ne vendons plus.
Agnès Emery Juillet 2023